Le Projet-Pilote nommé « NEMO » (en référence aux enfants) s’inscrit dans la directive nationale que vient de faire passer la ministre des sports Mme Roxana Maracineanu, pour apprendre à nager aux enfants dès leur plus jeune âge. Cette directive s’articule autour de la notion d’Aqua-aisance.
L’ambition de ce projet réside dans le fait d’apprendre aux enfants à nager dès l’âge de 3 ans tout en sensibilisant les parents à avoir les bons gestes avec leurs enfants le plus tôt possible. Notre idée est aussi de donner des outils simples et ludiques aux parents pour qu’ils puissent continuer l’apprentissage de l’aisance aquatique après les cours pendant les vacances d’été. Période propice car les parents sont plus disponibles sur ces temps de vacances.
Aujourd’hui, une personne sur six en France a des peurs dans l’eau et des millions de personnes à travers le monde ressentent une appréhension dans l’eau. Les facteurs qui rendent ces chiffres plus importants tirent leurs origines de leur culture, leur éducation, mais aussi les croyances et leurs conditionnements.
Si vous travaillez en piscine municipale, vous constatez à travers la natation scolaire que de nombreux enfants n’ont pas la chance d’avoir des parents qui les initient à aimer l’eau dès le plus jeune âge. Sans parler des adultes et des séniors qui se sont privés toute leur vie de nager à cause d’un événement traumatique et qui peuvent transmettent involontairement cette peur à leur entourage.
J’ai à cœur de mener un Projet Pilote d’envergure nationale qui par la suite pourra être répliqué et « scalé » sur l’ensemble du territoire. Toutes les organisations qui en bénéficieraient (piscines publiques et privées, Hôtel-spa, campings, plages) pourraient alors, notamment en période estivale, voir un intérêt dans cet apprentissage pour l’ensemble de leurs utilisateurs qui pourraient être impliqués, comme les parents et les éducateurs.
Ayant toujours œuvré à l’évolution du monde de l’eau, ce projet pilote, s’inscrit dans cette même démarche avec cette dimension de montrer combien notre Fédération, et notre Syndicat, peuvent être actifs lorsqu’il s’agit d’enjeux de société qui touchent nos enfants et aussi leur avenir.
