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Transformations des peurs après un stage

Transformations des peurs après un stage

Dans l’eau, on ne triche pas. Il n’y a pas de mensonges possibles. Si le corps ne se détend pas, nous ne pouvons pas flotter, nous relâcher dans l’eau. Le mental relié à toutes nos mémoires et à notre ego, peut lui nous mentir. Il peut nous couper de la réalité, « nous voiler la face », nous cacher des souvenirs douloureux d’émotions originelles jugées trop fortes par le cerveau. Ce cerveau dont la fonction est d’assurer notre survie. Son intention : nous maintenir en vie coûte que coûte et c’est pour cela qu’il occultera des informations, afin de nous maintenir dans des fonctionnements obsolètes mais qu’il connaît à la perfection. L’inconnu lui fait peur et derrière chaque nouvelle appropriation de sensations, d’émotions refoulées se cache une nouvelle façon de faire pour nous. Casser le moule pour avancer. Ce sont ces informations que le corps va chercher dans l’eau pour permettre une réelle prise de conscience et une libération.

C’est là aussi que les cristallisations (les rigidités, les blocages, les solidifications) de nos fluides internes se dissolvent. Faire confiance à ce nouveau ressenti dans son corps, écouter et faire ce qu’il nous dit, nous amène à changer de rôle dans nos vies quotidiennes. Les rôles que l’on se donne ne sont pas ce que nous sommes vraiment. Et un travail de libération ou travail thérapeutique quel qu’il soit, peut déséquilibrer momentanément ou définitivement la vie professionnelle, personnelle, relationnelle, affective. Dans tous les cas, cela amène une expansion de l’Être, un retour à l’autonomie, à Soi. Certaines personnes reprennent même la conduite de leur voiture en même temps que celle de leur vie. La découverte de ses fonctionnements personnels ne va pas sans heurts pour notre ego. Il est douloureux de se rendre compte de nos parts d’ombre et de lumière. Difficile d’accepter de ressentir avec honnêteté notre Être dans toute sa complétude. Compliquer de voir sans se juger que l’oppressé oblige les autres à être des bourreaux pour pouvoir continuer à être une « pauvre victime ». S’apercevoir que l’on n’est ni victime, ni bourreau, ni sauveur. Les schémas répétitifs dont on n’arrive pas à se départir viennent pour la plupart d’expériences antérieures, de vies passées, d’histoires karmiques.

Il ne sert à rien de se culpabiliser dans l’instant présent, juste accepter ses parts de responsabilités pour aller vers la lumière en se donnant de l’amour.

Extrait du livre : « Libérez-vous de vos peurs grâce à l’Aquathérapie »
de Catherine Proteau

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